Pratiquer l’alpinisme peut vous empêcher d’être assuré dans de bonnes conditions. Heureusement, il existe des dispositifs légaux pour contrer cela. Nous vous disons tout.
Les personnes qui affrontent des environnements hostiles le savent : l’erreur ne pardonne pas. C’est le cas, évidemment, de la haute montagne qui, chaque année, est la cause de tragédies. Surtout pour les adeptes d’alpinisme qui aiment se surpasser et gravir les plus grands pics du monde.
En hauteur, il faut savoir s’adapter à des conditions exceptionnelles. Plus on grimpe et plus l’oxygène commence à se faire rare. De plus, il faut apprendre à gérer la météo qui peut transformer une promenade en véritable calvaire. Sans oublier les températures extrêmes, les chutes de pierre, les avalanches et les accidents liés au matériel ou aux erreurs humaines.
C’est une évidence : pratiquer l’alpinisme demande un réel entraînement et impose de connaître précisément ses capacités physiques et mentales.
Peu importe votre pratique de l’alpinisme, il faudra en informer votre assurance emprunteur. En effet, les organismes financiers jugent cette activité comme pratique à risque. On vous demandera alors de signaler toute ascension au-delà de 2500 mètres (régulière ou non).
En fonction de vos réponses au questionnaire de santé, l’assurance pourra décider d’appliquer des conditions spécifiques. Cela prend généralement la forme de hausses tarifaires liées à des exclusions de garantie et surprimes.
Dans le cas où le risque est trop élevé (si par exemple vous avez vécu un grand nombre d’accidents alpins), l’organisme financier peut refuser de vous assurer.
Avant toutes choses, nous souhaitons vous prévenir qu’il ne faut pas songer à mentir sur votre questionnaire de santé. Les conséquences peuvent, en effet, être désastreuses pour votre projet immobilier : nullité de contrat avec obligation de remboursement, sanctions pénales et financières…
Plutôt que de prendre ce risque, préférez utiliser les dispositifs légaux mis en place par l’État. Si vous n’avez pas encore signé votre prêt, vous pouvez, grâce à la loi Lagarde, opter pour une délégation d’assurance plutôt que pour l’assurance groupe de la banque.
Vous avez déjà signé votre contrat de prêt et d’assurance ? Dans ce cas, la loi Hamon vous permet de la changer durant la première année de souscription tandis que la loi Bourquin autorise le remplacement à chaque date anniversaire. Sans oublier la convention AERAS (droit à l’oubli).
Pour en savoir plus, les conseillers Wedou sont à votre disposition pour vous accompagner dans vos démarches et vous aider à réaliser de véritables économies.
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