Le burn-out est-il couvert par votre assurance de prêt ?

Déjà bien présent, le burn-out est encore boosté par la crise de la covid-19 : avez-vous une assurance de prêt qui couvre cette affection psychique ?

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L’expression anglo-saxonne « burn-out » signifie « brûlé » ou « épuisé » : aujourd’hui, elle renvoie à un état d’épuisement professionnel qui s’étend, avec la crise de la covid-19, à la sphère personnelle. Touchant près d’un salarié sur 2 et un Français sur 4, ce mal s’insinue et se développe : or, il peut avoir de terribles conséquences sur l’obtention d’un crédit immobilier ou d’une assurance emprunteur à un coût acceptable… Focus sur cette Maladie Non Objectivable (MNO), source de réticences des banquiers et des assureurs, et sur les alternatives pour mener à bien son projet et correctement le couvrir.

Qu’est-ce que le burn-out ?

Quels sont les symptômes et les causes ?

Le burn-out reflète un épuisement tant physique qu’émotionnel et mental, il s’observe dans tous les métiers et frappe aussi bien les hommes que les femmes, dès lors qu’ils sont fortement engagés dans leur travail.

D’ailleurs, les symptômes apparaissent lorsque l’écart devient trop important entre les attentes du travailleur et la réalité de son quotidien professionnel. Concrètement, cela se traduit par une fatigue que les temps de repos habituels ne peuvent plus soulager, par une attitude cynique, avec un comportement négatif et dur vis-à-vis de toutes les personnes côtoyées au travail, ainsi que par une solide impression de ne plus être à la hauteur de la tâche.

Les causes d’un burn-out sont multiples : parmi elles, la surcharge de travail, la pression exercée par la hiérarchie, le manque de contrôle, l’absence de reconnaissance, l’iniquité, l’établissement d’objectifs peu clairs, de demandes contradictoires, etc.

Le burn-out, reconnu comme un « syndrome lié au travail » par l’OMS

En juin 2019, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rattache le burn-out à « un syndrome résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès » [1]. Dans la précédente Classification Internationale des Maladie (ICD-10), cet état figurait parmi les « facteurs influençant l’état de santé ».

Avec la ICD-11, le burn-out est caractérisé par 3 dimensions :

  • Un sentiment de manque d’énergie ou d’épuisement ;
  • Un retrait vis-à-vis du travail ou des sentiments de négativisme ou de cynisme liés au travail;
  • Une perte d’efficacité professionnelle. 

Attention, il ne s’agit pas pour autant d’une maladie professionnelle reconnue, mais c’est un premier temps dans l’élaboration des lignes directrices visant à le caractériser comme tel…

Un épuisement boosté par la crise sanitaire de la Covid-19

Avec la Covid-19, un salarié sur deux en détresse psychologique…

Déjà bien présent sur le territoire avant la crise sanitaire, le burn-out a malheureusement trouvé un terrain fertile avec le déploiement des mesures anti-covid-19 :le télétravail et les confinements successifs. Menée à la fin de l’année 2020, une étude du cabinet « Empreinte humaine » [2] révèle que 49 % des salariés français sont en situation de détresse psychologique, une hausse de 7 points par rapport à mai 2020, au terme du premier confinement. Source de nombreux questionnements, la Covid-19 a mis en exergue le fait que 35 % des salariés ne trouvaient plus de sens à leur travail. Pire, 49 % restaient dans l’entreprise faute de trouver mieux ailleurs…

Plus spécifiquement, certains métiers particulièrement exposés font état d’un taux de burn-out préoccupant : 50 % des médecins en souffraient déjà début 2019, selon un rapport réunissant 37 études et plus de 15 000 témoignages [3]. Qu’en est-il après presque un an de Covid-19 ?

L’émergence du burn-out parental

La pandémie a également mis en évidence le « burn-out parental », à savoir cet état d’épuisement induit par le statut de parents de jeunes enfants, qui se traduit par une fatigue profonde, une distanciation progressive avec sa progéniture et la perte de l’épanouissement traditionnellement observé dans ce rôle.

Avec les confinements de la Covid-19 (et notamment le premier de mars à avril 2020), de nombreux parents ont dû combiner le télétravail et la garde de leurs enfants. Le désir de perfection et la volonté de tout contrôler ont nourri une angoisse qui s’est peu à peu transformée en agressivité, faisant basculer la famille dans un climat propice au burn-out parental.

Quelles sont les conséquences sur un crédit immobilier ?

Une Maladie Non Objectivable, source de longs arrêts de travail

Dans la mesure où il n’est pas encore qualifié de « maladie professionnelle », le burn-out est pris en charge par la Sécurité Sociale comme un arrêt maladie classique. Selon le 6e baromètre des accidents du travail et des maladies professionnelles du 14 décembre 2020, établi par le cabinet BDO, « un tiers des entreprises françaises a été confrontée à un arrêt maladie lié à des risques psychosociaux ou RPS (stress, dépression, burn-out...) en2019 ». Un constat « récurrent depuis 6 ans, avec une moyenne de 33 % » [4]

Avec la Covid-19, les arrêts maladie de longue durée sont en hausse – et notamment ceux pour troubles psychosociaux. En fonction de la situation, la durée peut aller de quelques jours à plusieurs semaines.

La réticence des assureurs aux états dépressifs

Dans le monde de l’assurance emprunteur, le burn-out est considéré comme une Maladie Non Objectivable à l’image d’autres pathologies psychiques et psychiatriques comme les troubles du comportement alimentaire, l’anxiété, les phobies, l’addiction, etc.

Il existe une vraie réticence des banques et des assureurs à couvrir ce type de syndrome, dont le diagnostic est si difficile à établir. Leur seule réalité ? La diminution du salaire pendant l’arrêt de travail. Voilà pourquoi le burn-out et plus largement les MNO font souvent l’objet d’exclusions de garantie dans la proposition de base de l’assurance emprunteur. Si la plupart des compagnies acceptent de couvrir cette affection, moyennant une surprime d’assurance, rares sont les assureurs à la couvrir en cas de récidive

Attention à l’exclusion du burn-out de la garantie d’Incapacité Temporaire Totale : obligatoire, elle pourrait être motif d’un refus de crédit immobilier. Il convient alors de la racheter, acceptant de fait une majoration de la cotisation de 30 à 40 % sur l’ITT.

Wedou intègre forcément une couverture « psy et dos »

Il protège des pathologies courantes du XXIe siècle

Avec le coronavirus, les affections dorsales – exacerbées par le développement soudain (et mal préparé) du télétravail – et les affections psychiques comme le burn-out risquent de se développer, entraînant une potentielle augmentation des tarifs de rachat MNO, pour ceux qui ne disposent pas encore de ces couvertures.

Prenez quelques minutes pour étudier ce point dans votre contrat d’assurance de prêt : s’il est souvent absent des offres standards, il peut y figurer avec des conditions strictes d’application (durées d’hospitalisation, condition d’opération…).

Si la lecture de ces petites lignes ne vous donne pas satisfaction, rendez-vous sur le simulateur Wedou pour découvrir les propositions de nos partenaires qui intègreront systématiquement la couverture « dos et psy » dans leur offre de départ.

Il propose une assurance de prêt complète et optimisée

Avec la loi Hamon et la loi Bourquin, il est possible de changer d’assurance de prêt pendant la première année de vie du contrat ou à chaque date anniversaire (moyennant le respect du préavis). Avec Wedou, profitez jusqu’à 20 000 € d’économies sur toute la durée du crédit, en choisissant une couverture adaptée et complète, tout en étant financièrement plus attractive qu’un contrat groupe.

En d’autres termes, vous pouvez faire des économies, tout étant mieux protégé – notamment sur le burn-out, en optant pour une assurance personnalisée. Cerise sur le gâteau, la démarche Wedou se fait 100 % en ligne (même s’il est possible de contacter un conseiller par téléphone) et une fois l’offre validée, nous nous occupons du transfert pour vous !

[1] Source : https://www.who.int/mental_health/evidence/burn-out/fr/

[2] Étude réalisée sur 2 000 travailleurs, interrogés entre le 19 et le 28 octobre 2020 : https://www.helloworkplace.fr/covid-19-salarie-detresse-psychologique-sante/

[3] Étude : https://www.whatsupdoc-lemag.fr/article/surmenage-lhopital-les-chiffres-qui-piquent

[4] Source :https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/stress-depression-burn-out-des-salaries-arretes-dans-un-tiers-des-entreprises-en-2019-b6e0c120db8265a65a9a8a128ba5176b

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