Quels sont les 5 grands pièges de l’assurance emprunteur ?

Voici 5 pièges connus en assurance de prêt (tarifs, couverture, contrat, délais et indemnisation), sans oublier les pratiques bancaires douteuses…

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Non obligatoire, mais essentielle à la souscription d’un prêt immobilier, l’assurance emprunteur doit proposer une couverture adaptée, à un prix juste. Aujourd’hui, la comparaison des différentes propositions s’appuie sur la Fiche Standardisée d’Informations(FSI), mais cela ne peut pas se réduire uniquement à sa lecture. Plusieurs points réclament une attention particulière et constituent des pièges classiques…

Piège 1 : Ne pas savoir décoder les (vrais) tarifs

Dans la mesure où le contrat d’assurance de prêt pèse jusqu’à 30 % du coût total du crédit, le prix est une dimension importante à considérer. Encore faut-il comparer correctement les offres, qui se rédigent volontairement dans un jargon réservé aux initiés, en suivant des méthodes de calcul propres à chaque établissement et organisme.

Heureusement, il existe deux indicateurs clés (dont la présence est obligatoire sur toute offre de prêt) pour comparer efficacement :

  • TAEA (Taux Annuel Effectif Assurance) : additionné au taux du crédit, il permet de connaître le vrai tarif du prêt immobilier, assurance comprise.
  • TAEG (Taux Annuel Effectif Global) : il représente le coût réel du crédit, qui ne peut être supérieur au taux d’usure.

Piège 2 : Payer pour une surcouverture inutile

Au-delà du prix (qui doit évidemment être juste), il s’agit de souscrire un contrat avec une prise en charge complète et surtout adaptée à sa situation. Au-delà des assurances invalidité et décès (impératives jusqu’au terme du prêt), il faut sélectionner des garanties pertinentes — tant au niveau du problème soulevé que de la prise en charge. Par exemple, il est inutile de choisir une garantie perte d’emploi, si vous n’êtes pas salarié, tout comme la garantie incapacité de travail devient obsolète pour un senior.

Dans le même esprit, il est inutile de se surprotéger lorsque vous êtes plusieurs emprunteurs : jouer sur la quotité peut assurer une bonne couverture, tout en limitant le coût de l’assurance.

Piège 3 : Ne pas lire les petites lignes du contrat

Systématiquement inscrites sur le contrat, les exclusions de garantie doivent faire l’objet de toutes les attentions : il s’agit de lire les exclusions générales, valables à tous les emprunteurs, ainsi que les exclusions particulières, appliquées en fonction de l’assureur et du profil de l’assuré.

Attention aux Maladies Non Objectivables (affections dorsales et affections psychiatriques), rarement prises en charge. Chez wedou.fr, nous considérons la prise en charge de ces maux absolument essentiels : tous nos partenaires en proposent donc la couverture dans leur offre de base.

Sur le contrat, il faut également vérifier le niveau de prise en charge de chaque garantie. Certains assureurs n’offrent pas de remboursement total en cas de décès. À l’inverse, d’autres prévoient cette prise en charge aussi bien pour la garantie décès que pour la garantie PTIA.

Enfin, il faut aussi veiller à connaître les limitations de garantie, susceptibles d’influencer le remboursement : généralement, elles sont liées à l’âge de l’emprunteur et à son état de santé. Dans certains contrats, la couverture décès peut s’arrêter à 70 ans : au-delà de cette limite, l’assuré ne peut plus l’activer.

Piège 4 : Avoir des délais inadaptés

La comparaison de plusieurs offres d’assurance de prêt suppose d’étudier minutieusement les délais de prise en charge :

  1. Le délai de carence renvoie à la période qui suit immédiatement la signature du contrat. Il peut s’étendre jusqu’à 12 mois, pendant lesquels, l’emprunteur ne bénéficie d’aucune assurance.
  2. Le délai de franchise renvoie, quant à lui, à la période qui s’étend entre la date du sinistre et le début de l’indemnisation. Il peut s’étendre de 30 à 180 jours, pendant lesquels, l’emprunteur ne bénéficie d’aucun remboursement. 

Plus ces délais sont courts, plus le prix de l’assurance augmente : il s’agit donc de trouver une période acceptable pour chaque garantie.

Bon à savoir : Assurez-vous que ce délai correspond à votre régime de prévoyance. Pour la majorité des salariés, la franchise de 90 jours est adaptée ; les travailleurs non-salariés ont besoin d’une couverture dès le 31e jour d’arrêt alors que les fonctionnaires peuvent réduire le coût de leur assurance avec une franchise de 180 jours grâce à leur régime de prévoyance.

Piège 5 : Privilégier le remboursement indemnitaire plutôt que forfaitaire

Enfin, l’indemnisation versée en cas d’incident par l’assureur peut être réalisée sous deux formes :

  • Forfaitaire : cette approche prévoit le versement de la mensualité selon les modalités prévues, sans considérer la situation financière de l’emprunteur au moment du sinistre. Par exemple, en cas de handicap, l’assureur prend le relais et verse le montant fixé à la signature du contrat.
  • Indemnitaire : cette approche considère les autres revenus de l’emprunteur, en déduit leur montant pour ne verser que le complément. À noter que celui-ci peut être réduit à néant, si l’ensemble des aides annexes (mutuelle, indemnité de la Sécurité Sociale…) couvre la totalité des frais.

Au regard de ces définitions, l’approche forfaitaire est l’unique approche à valoriser pour l’indemnisation, et cela, quel que soit le profil de l’assuré.

Nos conseils : Gare aux pratiques d’intimidation

Si la délégation d’assurance ne représente que 13 % des parts du marché, alors que ses prix sont généralement 2 à 3 fois moins chers, c’est — entre autres choses — parce qu’il existe des pratiques d’intimidation chez les banques.

Par exemple, une pratique bancaire — régulièrement observée et totalement anticoncurrentielle — consiste à faire du chantage tarifaire. Autrement dit, la banque met en balance un excellent taux de crédit, en échange de la souscription de son assurance de groupe. Or, la vente liée est interdite depuis la loi MURCEF (2001) ! À défaut de savoir comment réagir, acceptez et procédez au changement d’assurance au cours de la première année (loi Hamon).

Autres exemples couramment utilisés par les banques, des garanties moins protectrices, un nombre plus grand d’exclusions… Sans oublier les discours moralisateurs sur le fait qu’elles couvrent des profils compliqués, ce qui explique leur tarif élevé : dans les faits, avec 13 % de part de marché, les assurances individuelles représentent près d’un emprunteur avec un problème de santé sur deux et les trois quarts des plus de 65 ans…

 

N’hésitez pas à solliciter les experts wedou.fr pour accompagner votre changement d’assurance de prêt : rompus à cet exercice, ils connaissent bien ces manœuvres bancaires et savent comment les déjouer !

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