Si vous voulez souscrire un prêt immobilier, votre organisme financier vous parlera évidemment d’assurance emprunteur, mais aussi de quotité.
Qu’est-ce qu’une quotité et est-il possible de l’optimiser en tant qu’emprunteur ?
Notre article va vous aider à y voir plus clair.
Pour faire simple, il faut savoir que la quotité correspond au capital couvert par l’assurance. Exprimée en pourcentage, elle peut être comprise entre 1 et 100%.
En règle générale, la banque demande une couverture totale sur la somme empruntée. Ainsi, si vous empruntez seul, votre quotité sera de 100%. Ce qui simplifie la chose.
Par contre, il peut être difficile d’estimer la bonne quotité si vous êtes plusieurs à emprunter (si vous achetez un bien en couple, par exemple).
Dans ce cas, de nombreux choix s’offrent à vous pouvant faire monter la quotité jusqu’à 200%. Évidemment, plus votre quotité est élevée et plus vous serez couvert, mais plus les cotisations seront élevées, elles aussi.
Comme nous l’avons précisé précédemment, en empruntant seul, vous n’aurez pas à réfléchir longtemps sur ce système de quotité. La banque vous obligera à opter pour une quotité de 100% (afin de couvrir complètement l’emprunt).
Par contre, si vous empruntez en couple, vous pouvez décider de choisir une couverture équilibrée ou une couverture déséquilibrée.
La couverture équilibrée correspond à une répartition équivalente entre les deux co-emprunteurs. Les quotités peuvent être 50%/50% ou 100%/100%. Ce cas de figure concerne les personnes sans risque particulier (de santé et/ou de travail) qui disposent de revenus équivalents. Dans ce cas, chacun peut assurer la prise en charge de la part de l’autre en cas de problème.
La couverture déséquilibrée, quant à elle, peut évoluer en fonction de la situation personnelle et professionnelle des co-emprunteurs. Cette couverture peut être :
On choisit une couverture déséquilibrée en cas de revenus, eux aussi, déséquilibrés ou bien si l’un des co-emprunteurs est catégorisé comme profil à risque (au niveau de la santé ou du travail).
Il faut savoir qu’il est très difficile de changer de quotité en cours de contrat. Toutefois, si vous souhaitez les augmenter ou les inverser entre co-emprunteurs, il n’y a aucune raison que la banque vous oppose un refus.
Par contre, si vous souhaitez les diminuer en cours de contrat, cela peut être plus compliqué.
À savoir : grâce à la loi Hamon et la loi Bourquin, vous pouvez changer facilement d’assurance emprunteurs durant la 1re année et à chaque date anniversaire. Ce qui vous permet d’en profiter pour réévaluer vos quotités, si besoin est.